Les hôtels littéraires
août 2010 : relire ces lignes m'a tout de même donné envie de feuilleter ces fameuses pages : je me souviens de Varian Fry mais j'avais oublié la valise de Zweig et la recontre de Cendrars.
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Très inégal "Hôtels littéraires", des pages amusantes ou émouvantes et d’autres sans grand intérêt, parfois trop "people’s press pour gens cultivés", expression un brin antinomique, je l’accorde…
Parmi celles qui retiennent l’attention, on trouve Stefan Zweig et le drôle de vol de sa valise, la belle rencontre de Cendrars et d’Elisabeth Prévost, le courage du journaliste américain Varian Fry qui créa en 1940 un bureau clandestin d’émigration à Marseille au Splendid, d’où il organisera la fuite et sauvera ainsi la vie de deux mille personnalités recherchées par la police française en zone libre parmi lesquels Max Ernst, Marc Chagall, André Breton...
En contrepartie des "fixations" sur
certains auteurs qui reviennent très souvent sans que l’on y
trouve d’autre raison que la passion de N.H. de St P. envers eux,
avec en tête Albert Cohen.
Et au final on se demande ce que
ce que l'on retire de la lecture de ce condensé d’esquilles de
vies en transit, impression de feuilleter un catalogue qui aurait pu
être sauvé par l’humour, mais non : rien sur le plan littéraire
(ce n’est ni bien écrit, ni mal écrit), pas grand-chose sur les
auteurs (mieux vaut lire les biographies ou les correspondances),
reste une cinquantaine de pages à sortir du lot, un peu
maigre.
Titre : Les hôtels littéraires | Auteur : Nathalie-H De Saint Phalle | Editeur : Denoël | Thème : Critique et histoire littéraire | (zazieweb 18/08/2005)