Retour sur le Prix du Livre Inter 2010 - L'après-débat
6 juin 20h30 : Le vote est donc terminé avec la victoire des "Hommes-couleur". Il me reste un goût étrange de ce débat tout de même, de n'avoir pas pu (ou su) défendre assez "une année avec mon père". Surprenant aussi le goût des autres, le pourquoi on est prêt à défendre bec et ongles un livre plutôt qu'un autre, ou au contraire à ne pas supporter la victoire possible d'un livre que l'on a trouvé nul. Certains livres auprès desquels j'étais passé un peu à côté prenaient une belle aura tant leurs défenseurs étaient convainquants (mais en y replongeant un peu, pour réessayer, rien à faire, ils n'étaient pas pour moi). Mais le choix des Hommes-couleurs me convient, le livre est bon, sans être inoubliable, il est bien écrit, bien mené, les personnages sont très attachants et l'histoire vraiment originale.
Pas le temps de s'appesantir, on se retrouve tous dans une salle de la maison de la radio aménagée en restaurant. Cloé Korman a été prévenue par téléphone et le temps qu'elle traverse Paris en taxi, nous prenons l'apéritif. Arrivée de Cloé, timide et sympathique, interview, discours (et là, Philippe Val nous ressort exactement le même que celui du matin, et oui). Je me sens tout de même un peu seule, sans être arrivée à établir de vrais rapports amicaux avec les autres jurés, il me faut du temps, et là tout va trop vite. Mais le repas est agréable, discussion à baton rompu avec mon voisin de table, Louis Gardel, l'éditeur de Cloé Korman, littérature beaucoup, cinéma un peu, théâtre pas mal, quotidien aussi, un très bon moment.
photo 1 : arrivée de Cloé Korman dans les locaux de RadioFrance, accueillie par Eva Bettan (toujours présente, agréable et "avec" nous tout au long de ces deux jours).
photo 2 : Catherine Clément, Eva Bettan, (derrière : Mathias Enard) et Cloé Korman