La dispersion du fils vers la constellation du grand chien - Festival Avignon 2011
Exposition de Jean Michel Bruyère au Gymnase Paul Giéra dans le cadre du Festival In, vu cet après-midi, mais alors là, non, vraiment non.
La scatologie n'est pas franchement mon fort, alors je veux bien ne pas douter de la démarche artistique de Jean Michel Bruyère, je n'accroche pas du tout. Et pourtant je suis curieuse d'art contemporain, j'aime être surprise et j'ai un apriori favorable à la nouveauté.
A la sortie, j'échange quelques mots avec une des personnes en charge de l'expo qui m'affirme que 95% des gens qui ont visité l'expo l'ont beaucoup apprécié (j'ai un doute, je pense que beaucoup n'ont rien dit n'ayant rien compris) mais qu'il faut connaître déjà ce qu'à fait cet artiste pour comprendre (sic). Très, très élitiste pour le coup, et assez étrange : qu'il n'y ait pas d'autres entrées dans son oeuvre que la connaissance des précédentes !
Mais les intestins trainant au sol, les chaises recouvertes d'excréments, le film où deux mots sur trois sont obscénités, et multitude d'autres objets où la merde entre comme matière première ou secondaire... même pas choquant, mais inintéressant avec en plus une impression de foutage de gueule dans la mise en scène et le peu de soin apporté. Seul le dernier film projeté à 360° avait des aspects artistiquements intéressants, quelques beaux passages. Mais là encore, on ne peut vraiment comprendre si on ne connait pas l'artiste.
Pour vous faire une idée de l'expo, qui finissait aujourd'hui, vous pouvez regarder cette vidéo : la visite de l'expo en vidéo
Mauvaise journée, car j'ai en plus raté ce matin "Qu'est-ce que le temps ?" à la Maison Jean Vilar, avec Stanislas Roquette : plein, archi-plein, et 20 personnes devant moi sur la liste d'attente. Y a des jours comme ça !