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11 septembre 2011

Trois semaines après le paradis

israel-horovitzDans tout ce que l'on nous a proposé ces derniers jours, et particulièrement aujourd'hui, pour la commémoration des 10 ans du 11 septembre 2001, il fallait trier pour ne pas tomber facilement dans le mélo qui peut trop facilement nous arracher des larmes.

Ce soir, dans l'émission Fictions/Théâtre et Cie proposée par France Culture, on a pu écouter le très beau monologue d'Israël Horovitz, "Trois semaines après le paradis", interprété par André Dussolier.

Ecrit en octobre 2001, ce texte démarre le jour de l'attentat des deux tours à New-York, et Israël Horovitz et sa femme ne pensent d'abord qu'à leur fils qui se trouve dans une école proche de l'attentat. L'inquiétude, les recherches, la description des gens dans les rues, les rencontres. Afin rassuré, ce sont les questions qui arrivent, les réflexions sur la politique désastreuse de Bush que Horovitz rejette depuis longtemps. Puis la dépression dans laquelle s'enfonce l'auteur après ce choc.

C'est un texte d'une profonde humanité, intelligent et sensible. Ce qui en fait principalement sa force, c'est la capacité qu'il engendre à nous projeter dans la pensée de cet homme, à vivre avec lui ces terribles semaines, à essayer de comprendre.

A réécouter ou podcaster sur le site de France Culture : Trois semaines après le paradis

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Commentaires
L
Comme je n'ai pas l'expérience de la lecture sur ce texte, je ne peux pas comparer avec l'interprétation, très sobre, de Dussolier. Mais je pense que je ferais le parcours en sens inverse, envie de lire ce texte maintenant. <br /> <br /> Je ne sais pas si "Trois semaines après le paradis" a déjà été joué au festival d'Avignon (certainement), mais cet été il y avait "Horovitz (mis) en pièces” au Théâtre du Bourg Neuf, mais je ne l'ai pas vu, dommage.
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C
C'est drôle j'avais lu le texte à sa sortie et j'avais été un peu déçue; l'impression que c'était anecdotique. A l'époque je pense que je devais attendre autre chose, je ne sais pas. Il est vrai que Dussolier doit donner au texte une consistance, une puissance que je n'avais pas senties. Mais je veux bien admettre que j'ai été injuste. Je suppose que l'on verra bientôt ce texte au festival?
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