Poulet aux prunes
Tout comme "Persepolis", il s'agit ici d'une bande dessinée de Marjane Satrapi adaptée au cinéma. Mais cette fois-ci en version film et non dessin animé.
En 1958 à Téhéran, un violoniste (joué par Mathieu Almaric) cherche désespéremnt un instrument pour remplacer le sien, brisé par sa femme (Maria de Medeiro), qui représentait bien plus que sa musique. On découvre la vie de ce violonniste suicidaire par des flash-backs constants au fil du film.
De beaux moments, magiques et poétiques mais pourtant, j'ai été déçue. Des passages tiraient en longueur et manquaient de mise en scène. La voix off, le narrateur, trop systèmatique finissait par me gêner. On a plus l'impression de "voir" une bande dessinée avec ses découpages, ses cases et ses bulles de dialogues. Plein de bonne volonté, un charme certain, mais inégal dans la qualité.
"Poulet aux prunes" de Marjade Satrapi et Vincent Paronnaud - 2011