René Leys

août 2010 : Et à ce jour, "René Leys" reste toujours un de mes livres références.

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Avignon retrouve son Festival, et avec lui le marché aux livres anciens ou d’occasions qui a lieu tous les jours cours Jean Jaurès : plaisir de s'y ballader et de trouver toujours de quoi alimenter ma boulimie de lecture. Il y a quelques jours, j’y ai déniché René Leys de Victor Segalen, dans la collection où je l’ai découvert, il y a quelques années, l’Imaginaire de Gallimard. Une collection sans annotation, idéale pour une première lecture de cette œuvre. La dernière en date que j’ai lue était en format poche, riche d’annotations sur les corrections, les interprétations données (René Leys est sorti trois ans après la mort de Segalen), mais qui peut couper une première lecture, voir la déflorer avec quelques notes dès le début qui annoncent le dénouement… un peu dommage.

René Leys reste mon livre fétiche, celui qui me permis d’aborder Segalen, de découvrir ensuite Stèles. Un livre qui contient tout ce qui me touche dans l’écriture, la poésie des descriptions, des situations ; l’émotion à l’approche de la cité interdite qu’il effeuille, dévoile ou imagine ; l’amitié troublante entre le narrateur et son jeune professeur de chinois, d’origine belge, dont le patronyme donne le titre de l’ouvrage : un être sensible, un monde secret, les mensonges beaux et fiers qui comblent les lacunes d’une vie trop ordinaire… à lire, à relire…

Titre : René Leys | Auteur : Victor Segalen | Editeur : Chatelain Julien | Thème : Littérature française  -  (zazieweb 25/07/2002)